Notre Région




Pourquoi cette rubrique ?? Tout simplement parce que c'est aussi çà le cyclotourisme...
Le plaisir de faire du vélo tout en levant le nez du guidon.
Et là, on se rend compte que l'on roule souvent sans connaître l'histoire d'un lieu, le "pourquoi du comment" cela s'appelle comme çà, etc.....
Par chance, on trouve toujours dans le groupe, un cyclo qui sait !!! et si par hasard personne ne sait et bien on peut chercher la réponse et la transmettre aux autres.

Pour cette raison et en l'honneur des "chercheurs" du groupe, cette rubrique ne pourra que nous enrichir intellectuellement.....comme quoi la tête et les jambes vont de paire.



 



SAINT HIPPOLYTE LE GRAVEYRON
Souvent nous passons par Saint Hippolyte le Graveyron. Seulement si l'on voit le panneau d'agglomération indiquant le village, on ne voit au bord de la route que la mairie !! Mais où est donc ce village?
De plus, pourquoi le Graveyron ???
Saint-Hippolyte-le-Graveyron est un village du Vaucluse situé à 5 km à l'est de Beaumes-de-Venise, à 4 km à l'ouest de Caromb, à 10 km au sud de Malaucène et à 10 km au nord de Carpentras.
La commune, alors dénommée Saint-Hippolyte, a été créée en 1790 par démembrement de la commune de Caromb. En 1918, la commune a pris le nom de Saint-Hippolyte-le-Graveron, puis son nom définitif de Saint-Hippolyte-le-Graveyron en 1986.
Le centre de la commune est atypique puisqu'il se résume essentiellement à une église et une mairie. L'habitat est ici très dispersé.
Le paysage est essentiellement constitué de vignes et d'oliviers. Au nord s'élève le Graveyron (443 m). Le qualificatif de Graveyron, vient du provençal graveiroun signifiant gravière.
Les armoiries "D'or à la bande vivrée d'azur accompagnée de deux cairons du même" rappelent les liens qui unirent Saint-Hippolyte à Caromb et au Barroux. Les cairons proviennent des armes du Barroux et la "bande vivrée d'azur" provient des seigneurs du Barroux.
Les habitants de Saint-Hippolyte-le-Graveyron sont les Saint-Hippolétains (171 habitants) (population légale 2007, INSEE). Avec une superficie de 4,94 km², Saint-Hippolyte-le-Graveron est la 11° plus petite commune du département du Vaucluse.
 



LE ROCHER DE ROCALINAUD
Le rocher de Rocalinaud, situé à l'est du village de Beaumes-de-Venise, y est appelé le rocher lunaire, "rocca luna" en provençal. Le gros rocher ou plutôt cet amas de sable aggloméré est depuis plus d'un million d'années sculpté par le vent et la pluie.



Ce rocher comme d'autres dans les environs de Beaumes-de-Venise constitue le vestige d'une dune sous-marine qui s'est formé durant le miocène (24 à 5,5 millions d'années). À l'époque, la région était recouverte par un bras de mer qui contournait les Alpes par l'ouest et le nord. Les Dentelles de Montmirail et le Mont-Ventoux y formaient des iles. L'érosion en a arraché des quantités énormes de matériaux que les courants marins distribuaient le long de leurs parcours. Dans cette mer, au pied des Dentelles de Montmirail, se formaient des dunes sous-marines. La disparition de la mer à la fin du miocène a fait émerger ces dunes qui deviennent le jouet du vent.




UNE MAGNIFIQUE BORIE PROVENCALE
Lors d'un de nos sorties, Michel C. nous proposa un détour assez sympathique. Après avoir empreinté une petite route qui serpente sur un flanc de montagne, nous nous arrêtons en pleine nature pour découvrir la réalisation de son gendre. Cachée dans les oliviers, une magnifique borie rebâtie à l'identique comme le faisaient nos ancêtres. De ses propres mains, il lui a fallu plus de 6 mois répartis sur une année pour finaliser ce projet. rien que du naturel, toutes les pierres ont été trouvées sur place......BRAVO L'artiste.
Mais au faite, c'est quoi une borie ?????

Le terme borie, dans la langue touristique relative à la Provence, désigne une cabane en pierre sèche qui servait de grange, d'écurie ou d'habitation saisonnière à un agriculteur du XIXe siècle dans une parcelle foraine (sur une autre commune) ou trop éloignée de sa ferme. Le terme est la francisation et féminisation du terme provençal bòri (masculin) (cf l'occitan bòria, féminin) employé au XIXe siècle dans le sens péjoratif de « masure », de « cahute »  et ce après avoir désigné une ferme, une métairie ou un domaine rural dans les Bouches-du-Rhône aux XVIIe et XVIIIe siècles ainsi que l'attestent la toponymie et les documents d'archives (il existe ou existait des lieux-dits Les Borrys dans le Vaucluse, à Buoux et à Mérindol).


Michel fier du travail de son gendre pose avec André, Georges et Gérard La borie du gendre à Michel










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